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Modifié le 03/02/2023

DPE et travaux de rénovation :
tout savoir sur le diagnostic de performance énergétique

Passage obligé pour vendre ou mettre en location le logement, le diagnostic de performance énergétique (DPE) d’une maison ou d’un appartement permet d’évaluer la consommation d'énergie du logement et ses émissions de gaz à effet de serre. Que faut-il savoir ?

Qu'est-ce que le DPE d'une maison ?

Le DPE d’une maison permet de connaître la performance d’un logement en matière de consommation énergétique et d’émission de gaz à effet de serre. Une grille de notation classe les biens allant de A (la meilleure performance) à G (la plus mauvaise). Ce document rappelle au passage les caractéristiques-clés de la maison : mode de production de chauffage et d’eau chaude, présence ou pas d’une climatisation ou de tout autre système de refroidissement, type d’isolation et de ventilation, estimation de la production de gaz à effet de serre au cours de l’année.

Le diagnostic de performance énergétique contient aussi une partie conseils qui indique les possibles mesures à mettre en œuvre pour améliorer l'isolation et réduire les dépenses énergétiques, c’est-à-dire les travaux envisageables. La réalisation d’un DPE par un diagnostiqueur agréé est obligatoire pour le propriétaire avant toute vente ou location. D’une durée de validité de 10 ans, le document doit être fourni dès les premiers échanges avec les acheteurs ou locataires, et doit par ailleurs être transmis par les diagnostiqueurs à l’ADEME (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie). Le coût d’un DPE est généralement compris entre 80 € et 200 € selon la superficie et les frais de déplacement.

À partir du 1er juillet 2021, le DPE ne sera plus informatif et deviendra opposable aux tiers. Il sera donc possible pour les propriétaires de se retourner contre le diagnostiqueur en cas d’erreur. Et à partir du 1er janvier 2022, le DPE sera obligatoirement accompagné d’un audit énergétique pour les logements classés F et G.

DPE de la maison : comment se calcule-t-il ?

La méthode de calcul du DPE a été unifiée pour tous les logements, en éliminant la méthode dite «sur facture» : le DPE s’appuie désormais uniquement sur les caractéristiques du logement comme le bâti, la qualité de l’isolation, le type de fenêtres ou le système de chauffage, et utilise des données d’entrée plus fiables. De plus, la nouvelle méthode intègre de nouveaux paramètres : consommations énergétiques en matière d’éclairage, mise à jour des scénarii météorologiques, prise en compte des équipements les plus récents ou encore calcul thermique amélioré.

De manière générale, on considère qu'un bon DPE correspond à une note A, B ou C. Pour l’heure, A représente la performance d’un logement neuf (maison passive), B celle d’un bien récent de type maison BBC (basse consommation), C celle d’une maison construite début des années 2000. Le plus souvent, les logements anciens sont classés D ou E. Quant aux logements F et G, ils sont considérés comme des « passoires thermiques ».

Comment améliorer la classe énergétique de sa maison ?

Si votre maison a une mauvaise classe énergétique, vous pouvez améliorer sa performance énergétique en réalisant les travaux recommandés sur le document : renforcement de l’isolation des murs, des fenêtres et de la toiture, remplacement du chauffage ou de la chaudière en installant des appareils moins gourmands en énergie et moins émetteurs de CO2, achat d’un équipement ayant recours aux énergies renouvelables, etc.

À savoir : il existe des aides publiques et crédits d’impôt pour alléger le coût des travaux et faciliter vos investissements dans la transition énergétique. Sans oublier les Primes Énergie E.Leclerc qui peuvent prendre en charge jusqu’à 35 % de la facture !

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